Les bijoux classiques font un clin d’œil au passé et apportent une touche de glamour au présent. Le monde continue de tourner et le passé est constamment en train de nous inspirer. La joaillerie est capable de supporter l’épreuve du temps. Le rachat de bijoux anciens ne passe pas de mode et le port de ceux-ci se marie très bien avec la tenue vestimentaire de nos jours.
Voici une rétrospective de l’histoire des bijoux anciens
La joaillerie grégorienne (1714-1837) : durant cette période, la joaillerie ornait la royauté et les hautes classes de la société. La joaillerie, possédant le poinçon grégorien, était imposante et dramatique dans son design pour complémenter la mode des décorations et coiffures de l’époque.
La joaillerie victorienne (1837-1890) : surnommée en l’honneur de la reine Victoria, les bijoux de cette époque étaient évocateurs de l’amour et des sentiments les plus sombres. La révolution industrielle a fait qu’il a été possible de produire à haut niveau des bijoux en métal et de les proposer à la portée de la population. Les camaïeux d’êtres chers ou les bijoux contenant les cheveux d’un proche et faits en métaux et pierres précieuses ont été très populaires. Suite à la mort de l’époux de la reine, les bijoux de deuils fabriqués en gemmes sombres et en onyx sont devenus, par la suite, une marque.
La joaillerie édouardienne (1890-1920) : appelée ainsi à cause du roi d’Angleterre Edouard VII, cette époque a été connue pour ses bijoux sophistiqués et luxueux. Les nouvelles techniques de coupes des diamants ont fait populaires les tailles de « marquise », « émeraude » et celle de « baguette ». La passion équestre du roi a fait naitre des designs populaires à l’époque comme les fers à cheval, les cœurs, les étoiles et les trèfles.
La joaillerie de l’Art Nouveau (1815-1910) : insectes, oiseaux, serpents et fleurs ont été très souvent dupliqués pendant cette courte mais significative période. L’émail en couleurs intenses s’est converti en un matériel de mode. L’asymétrie et les courbes ont été des designs stars de cette époque qui apportèrent des motifs plus éthérés et élégants.
La joaillerie Art Déco (1920-1935) : ce style possède des figures géométriques, des lignes définies et des couleurs intenses qui contrastent entre elles. Ces pièces osées et glamour sortent du lot comme celles de Jean Harlow et Coco Chanel. Les hauts et les bas économiques étaient nombreux à cette époque et le design était le plus important contrairement à la valeur de l’objet. Les diamants d’imitation, les perles cultivées, le métal argent et les grandes marques étaient des éléments populaires pour réussir une apparence « In » et bon marché.
La joaillerie retro (1935 – 1950) : pour compenser l’influence du style masculin fomenté par les années de guerre, les bijoux retro ont apporté féminité et un glamour effervescent à la mode des femmes. L’or de plusieurs couleurs s’est transformé en un matériel de choix dû au fait que la guerre a fait fermer beaucoup de mines et le platine est devenu populaire en ces temps belliqueux. De grands anneaux de cocktail, des ras de cou et des bracelets avec de nombreux détails ont été fabriqués dans des formes populaires à l’expression de la mode de l’époque.
La joaillerie du milieu du XXème siècle (1950 -1965) : la fin de la seconde guerre mondiale a apporté en retour le luxe et la féminité à la joaillerie. Les films et les revues où apparaissent des femmes comme Doris Day, Audrey Hepburn y Grace Kelly ont fait populaires les bijoux fantaisies qu’ils soient fabriqués en diamants, perles ou pierres précieuses. Tiffany and Company, Cartier y Van Cleef se focalisèrent sur des pièces luxueuses où figuraient des animaux, des fleurs et des courbes légères dans le design.
A cette époque, les bijoux commençaient, et c’est toujours le cas aujourd’hui, à s’agrémenter au style vestimentaire de chacun.