(Suite de la partie I de cet article)

Dans cette gamme de tonalités des alliages d’or, celle qui est la plus commercialisée est celle de l’or blanc. Une des raisons à cela est la cotation élevée de ce métal, quasi le double de celle de l’or et une manipulation technologique difficile exigée pour l’utilisation du palladium (point de fusion élevé et fragilité).

Les alliages de l’argent

L’argent massif est poinçonné « 925 ». Il peut être allié avec tous les métaux ayant un point de fusion bas comme le zinc (Zn), l’étain (Sn) etc. En réalité, l’alliage le plus commun est celui de l’argent/cuivre. Un des problèmes des alliages avec l’argent est son oxydation qui est assez rapide. On note, au bout d’un certain temps, le changement de sa couleur passant du jaune au bleuté voire noir. Aujourd’hui, cette caractéristique n’a plus trop d’importance grâce à la quantité importante de produits ou aux systèmes de nettoyage. De plus, il existe actuellement sur le marché une grande diversité d’objets en argent recouverts d’une laque spéciale qui empêche son oxydation les maintenant ainsi blancs et brillants comme au premier jour. Mais cela n’est pas suffisant puisque cette laque ne s’applique pas à tous les produits en argent. Par exemple, un couvert de table ne durerait pas longtemps sans cette protection. Pour cette utilisation, il serait indispensable de trouver un moyen qui n’a pas encore été inventé : l’argent inoxydable. Tout est question d’expérimentation.

Pendant l’utilisation des bijoux en argent, certaines personnes les font oxyder rapidement alors que, a contrario, d’autres personnes le maintiennent propre et blanc. Cela est dû à la transpiration. Si elle est très acide, l’argent s’oxydera plus rapidement sur une personne que sur une autre qui transpire moins et dont la sueur sera moins acide.

Les alliages du palladium

Le palladium présente une couleur blanche et est à mi-chemin entre le platine et l’argent. Il est plus dur que le platine et moins ductile.  Il ne s’oxyde pas au contact de l’air et c’est l’élément du groupe de platine ayant une densité moins importante et un point de fusion peu élevé. Il est mou et ductile en le tiédissant et augmente considérablement sa dureté et sa résistance s’il est travaillé à froid. Il est utilisé dans la joaillerie pour les alliages en or blanc.